Histoire de Saint-Vit
En chiffre…
Saint-Vit se situe dans le Doubs en Bourgogne-Franche-Comté. Elle se trouve entre deux autres villes : à 15 km de Besançon et 26 km de Dole, dans le Jura et fait partie du Grand Besançon Métropole.
- 5047 habitants, en 2024
- 3ème dans le pôle de la communauté urbaine en termes d’emplois
- Territoire labellisé : Villes et Villages fleuris, Education au Développement Durable, Terre de Jeux 2024
- 52 associations pluridisciplinaires : sport, environnement, histoire, patrimoine, culture, etc…
- + 200 commerces, restaurants, industries
- 2 équipements culturels
- 2 complexes sportifs
- 1 gare SNCF
- 1 halte fluviale
UNE ÉMANCIPATION RAPIDE
Alors que la ville stagne dans son émancipation car elle se trouve trop près de Besançon, un tournant se dessine pour elle dans les années 60. En effet, Saint-Vit se développe alors très rapidement. La population s’installe et la ville s’agrandit brusquement. Sur place, de nombreuses infrastructures sont créées. Saint-Vit devient alors une zone économique importante grâce à sa proximité de Besançon et aux infrastructures routières et ferroviaires.
L’histoire de saint-vit
Dès la préhistoire, des humains sont venus habiter sur les terres de la ville. Ce sont les premières traces de civilisation trouvées à Saint-Vit. À l’époque romaine, Saint-Vit est au carrefour de deux voies : de Vesontio à la Gaule lyonnaise et d’Antorpe vers Osselle. Au Moyen Age, des populations viennent s’installer en Franche-Comté et à Saint-Vit, toujours située sur un lieu de passage.
Très peu de documents historiques sur la ville ont été retrouvés, c’est pourquoi il existe peu d’informations à son sujet. On retrouve des informations datant de la seconde guerre mondiale. En 1944, la tension avec les Allemands devenait de plus en plus forte. En septembre les bombardements intensifs des Américains dans la commune commençaient, les habitants se réfugiaient dans les caves. Le même mois, d’impressionnantes troupes américaines sont arrivées pour libérer les Saint-Vitois de la guerre. Durant cette guerre, un groupe de résistants c’est formé sous le nom de Guy Moquet. Parmi eux se trouve un résistant Saint-Vitois se nommant René Roussey. Le groupe fût malheureusement fusillé à la citadelle de Besançon le 26 septembre 1943.
Époque Néolithique
8000 av. J.C.
PRÉHISTOIRE
Premières traces de civilisation
Empire Romain
27 av. J.C. > 476 apr. J.C.
ANTIQUITÉ
Carrefour de 2 voies, de Vesontio à la Gaulle lyonnaise, et d’Antorpe à Osselle.
À partir du
5e siècle
MOYEN-ÂGE
Installation des populations à Saint-Vit, toujours située dans un lieu de passage.
Aucune donnée historique sur cette période.
Seconde Guerre Mondiale
1939-1945
LIBÉRATION 1944
Bombardement des américains, puis libération des Saint-Vitois
ses bâtiments historiques
Médiathèque/Halle aux Arts
La première fonction de ce bâtiment était un local d’un marchand de grains, d’où le nom « halle aux grains ». Elle a ensuite été reprise par La famille Tramu, famille de marchands de vin. Le bâtiment devient alors la « halle au vin ». Cette famille a joué un rôle important à Saint-Vit. Claude François Tramu fut le premier Maire de la commune en 1790. La halle au vin a été réaménagée en 2009 pour faire place à une médiathèque et un espace culturel, d’où son nom actuel : Halle aux Arts.
La Maison du Prince
La maison du prince, se trouvant en face de la médiathèque est considérée comme la plus ancienne maison de Saint-Vit. On peut la distinguer grâce à sa tour à cinq côtés. Son nom provient d’un noble Russe ayant habité longtemps dans cette maison. Les habitants le considéraient autrefois comme un Prince.
Les Monuments aux Morts
Le Monument aux Morts a été inauguré le 11 septembre 1921. Il honore les morts des deux guerres mondiales. C’est un monument classique composé d’une clôture, d’une statue au-dessus d’une colonne constituée de plusieurs symboles. Il se trouve sur la place de la Mairie, près de l’église. Il existe d’autres monuments dans la ville : le Monument des Déportés (près de la gare) et le Monument des Américains (près du stade).
La maison du maître de poste
Le maître de poste Claude François Billon, était quelqu’un de très important dans le village. C’était lui qui était chargé de veiller à la bonne organisation des relais de poste. Il s’occupait des chevaux, de leur matériel ainsi que des personnes qu’il recevait. Il était donc un agriculteur très aisé.
Mairie
La mairie a été bâtie sous le mandat de Charles Félix Madonnet à partir de 1832. C’est en 1837 qu’a eu lieu sa première réception. En 1856, elle est rénovée à cause de nombreux défauts. La place de la ville a maintenant son nom : place de la mairie.
Église
D’abord érigée au XIIIe siècle, dont il ne reste que quelques vestiges, l’église a été reconstruite à partir de 1740. Le clocher définitif est terminé 1819. Il est surmonté d’une toiture comtoise avec des tuiles vernissées datant de 2008. À l’intérieur, sur 10 vitraux, 8 sont voilés. Ce travail réalisé par l’artiste contemporaine Flavie Serrière Vincent-Petit, évoque 8 vitraux voilés faisant référence à des voiles gonflées par le vent, ils apportent aussi une couleur translucide.